Le contraste est saisissant, d’un côté les enseignes ayant pignon sur rue, licencient, de l’autre les acteur du numérique engrange des sommes folles sur internet. Les confinements successifs ont accéléré la mutation du modèle économique de ce début du siècle: l’ère est plus que jamais à la dématérialisation du marché des biens et services. Et bien entendu à la création de site internet, ou de sites e-commerce.
Pour preuve le 18 août dernier alors que Marks & Spencer se séparait de 7000 salariés, Amazon le géant du numérique engageait 3500 personne aux Etats-Unis.
En effet, l’enseigne à doublé son bénéfice net au deuxième trimestre de l’année 2020. Dans le sillage de Jeff Besos (patron d’Amazon), des sites comme Zalando ont vu leur base clients augmenter de 20% sur le premier semestre.
Kantar – spécialistes des études de marché – estimait que l’e-commerce avait augmenté de 41% en un trimestre.
Bruno Lemaire, “ministre” de l’économie, a donc annoncé qu’il y aurait plusieurs million d’euros débloqués pour aider les entreprises vers une transition numérique et à la création de leur site web. Bien que concurrencés par les géants du net, les entreprises de services, telles que les restaurants, les coiffeurs, les artisans, ont leur épingle à tirer du jeu en étant présents sur le web et en proposant par exemple du “click’n collect”, en jouant la carte du local et de la proximité.